D’ailleurs, dans ce cadre, avec le ministère des Finances et les douanes, le secteur privé a travaillé sur un document de relance économique du pays à courte échéance, basé sur une fiscalité incitative, tant au niveau des impôts que des taux de douanes. « Même si nos activités sont en péril après ces multitudes de contexte de crise, c’est tout de même une bonne nouvelle pour notre société », se réjouit le gérant d’un atelier de confection situé dans l’Atsimondrano. Ce dernier rajoute que « Cette mesure est entre autres le résultat de la dénonciation du Groupement des entreprises de Madagascar qui a dénoncé ce qu’il appelle " un harcèlement fiscal " à l’encontre d’un certain nombre d’entreprises en début d’année ».
En effet, grâce à cette montée au créneau de l’ensemble du secteur privé, une rencontre entre les autorités et les représentants des opérateurs a eu lieu sous forme d’un dialogue public-privé afin de voir les points à améliorer pour éviter que les opérateurs économiques et la trésorerie de l’Etat souffrent de cette situation. D’ailleurs, les représentants du secteur privé estiment que les conditions de reprise effective des activités génératrices d’emplois et de richesses sont loin d’être réunies pour que l’Administration fiscale annonce des pénalités pouvant alourdir les charges financières rendues pesantes par les mois de confinement partiel ou total. Le Gouvernement devra ainsi faire la part des choses en respectant ses engagements vis-à-vis des partenaires techniques et financiers qui exigent l’augmentation du taux de pression fiscale, tout en ménageant la trésorerie décimée des sinistrés du coronavirus.
Hary Rakoto